
Lucas Mazur n’était pas présent au Yoyogi Stadium. Un an après y être devenu champion paralympique, le Français de 24 ans a envoyé sa demi-finale ce samedi face à l’Indonésien Hikmat Ramdani (n°20) dans deux catégories (21/11, 21/11). Pour décrocher le prochain troisième titre mondial (type SL4), après 2017 et 2019, il verra dimanche un autre Indonésien, Fredy Setiawan (n°7), avec qui il a joué six fois pour une victoire.
Deux médailles de bronze pour Faustine Noël
En revanche, la vice-championne paralympique l’été dernier, double mixte avec Faustine Noël qui se contentera de la médaille de bronze, a remporté la paire thaïlandaise Saensupa-Teamarrom, forte en “money time” (21/19). , 21/19). “L’objectif de ce tournoi est de chercher le titre des trois équipes, dit Lucas Mazur. Malheureusement, cela ne va pas bien avec le mélange. Nous ne sommes pas au niveau attendu. Alors toute ma force ira demain vers mon mariage contre l’indonésien Fredy que je connais bien et que j’ai beaucoup rencontré. J’espère être en pleine forme. »

Lucas Mazur et Faustine Noël. (Photos pour le badminton)
Ayant une grande ambition d’arriver au Japon, et impliquée dans trois scènes, Faustine Noël a également dû se préparer à la médaille de bronze chez un mâle, après être tombée contre son animal de compagnie, le Norvégien Sagoey (n°2), qu’elle n’a jamais frappé (7 /21, 17/21). Mais il disputera l’ultime match à deux féminins avec Lénaïg Morin (SL3/SU5), deux bretonnes (n°23) ont pris leur revanche sur Tokyo, où elles ont terminé au pied du podium (4e) par conception. n° 1 mondiale, l’Indienne Ramadass-Mandeep Kaur (21/17, 13/21, 21/18). Ils connaîtront dimanche l’Indonésienne Oktila-Sadiyah (n°4), vice-championne du monde en 2019.
« C’est dur pour moi quand les défaites sont mixtes et simples. Je ne veux pas perdre une troisième fois.”
“C’était dur pour moi quand j’étais perdu entre des personnes mixtes et célibatairesFaustine Noël a accepté. Je ne veux pas perdre une troisième fois. C’était notre revanche à Tokyo où ils nous ont enlevé le podium. Il ne reste plus qu’à se faire un nom. » Sachant que c’est leur dernière chance ensemble, puisque l’équipe n’est plus au programme des Jeux Paralympiques pour Paris 2024, Lénaïg Morin se réjouit : “C’était incroyable, nous avons gardé notre sang-froid. Nous avons tout donné. Est-ce dangereux! »
Le reste des Français qualifiés pour les demi-finales ont perdu et se sont contentés de la médaille de bronze mondiale. Ce fut le cas en SL3/SL4 des deux hommes de Guillaume Gailly et Mathieu Thomas (n°5), qui se sont inclinés face aux champions du monde en titre, l’Indien Sarkar-Bhagat (n°1, 8/21, 16/21). Même chose dans la catégorie WH1/ WH2 pour le doublé de Thomas Jakobs et David Toupe (n°9), qui a fini par break le Malaisien Ramli-Noorlan (n°2), après 1h12 de jeu (18/21 21/ ). 18 19/21).
Enfin, en SH6, Charles Noakes et Fabien Morat (n°2) ont également terminé avec le bronze lors de leur victoire en demi-finale face à Tavares-Krajewski (n°5, Brésil/USA). Si les Français ont eu un choc dans le premier, le second s’est avéré à sens unique (18/21 8/21).