
Soucieuses de retenir leurs talents face aux défis du recrutement, les entreprises françaises pourraient augmenter les salaires d’environ 4 % d’ici 2023.
Des augmentations de salaire “record” l’an prochain ?
Alors que le pouvoir d’achat des Français est au cœur de toutes les attentions tant l’inflation est à des niveaux jamais atteints depuis plusieurs décennies (6,2 % sur l’année se terminant en octobre 2022, source : INSEE) et que le marché locatif reste unique. tension (un taux de variation élevé de 12,1 %), leur salaire augmentera-t-il en 2023 ?
Les salariés français peuvent avoir de l’espoir à cet égard si l’on se réfère aux dernières conclusions d’une enquête baptisée “Salary Budget Planning” et réalisée par le cabinet américain WTW, qui a révélé le 5 décembre que les salaires peuvent augmenter sur le “record” comme suit. un an en France.
L’enquête mondiale annuelle en question a conduit ses auteurs à interroger, entre le 3 octobre et le 4 novembre 2022, les directions des ressources humaines des entreprises de 135 pays.En France, 627 entreprises du groupe de mandataires ont accepté de répondre au cabinet. Premièrement, la publication rappelle que la hausse réelle des salaires en France a atteint 3,5% en 2022 contre 2,3% en 2021.
Quant à l’année 2023, les entreprises interrogées prévoyaient une augmentation moyenne de 4,0 %, soit 0,5 % de plus que l’augmentation réelle donnée en 2022.
Si, aux États-Unis et en Allemagne, la hausse moyenne doit être comparée à celle attendue en France (respectivement 4,0 % et 4,1 %), c’est au Brésil où elle devrait être la plus élevée (7 %), devant la Chine (6). %) et le Royaume-Uni (5 %) qui présentent certaines conditions économiques et d’emploi.
Il vaut mieux payer le talent pour le garder
En France, 84 % des entreprises ont revu à la hausse leur taux d’augmentation des salaires en raison des pressions inflationnistes, 46 % en raison des inquiétudes concernant la montée des tensions sur le marché du travail et les embauches, et 36 % en raison des problèmes de rétention des talents.
Ainsi, 92% des entreprises françaises (contre 66% en 2021 et 27% en 2020) rencontrent actuellement des difficultés à attirer les talents et 87% (60% en 2021 et 17% en 2020) à retenir les salariés qu’elles voient. Les talents numériques (62%), les ingénieurs (52%) et les techniciens (49%) sont les personnes que les entreprises ont le plus de mal à attirer et retenir.
Pour faire face à la guerre des talents et aux pressions inflationnistes, 41% des entreprises embauchent des salariés en haut de l’échelle salariale et 27% envisagent de le faire. Ils modifient également leur politique salariale (38 %) ou envisagent de le faire (31 %). 43% pensent à revaloriser leur salaire. 95% d’entre eux envisagent de faire des revues de salaire deux fois par an, des revues de salaire qui se situent généralement entre 2% et 7% et qui devraient intervenir au-delà de 2023 (59%).

Demander une promotion,
De plus, les entreprises ont mis en place ou envisagent d’augmenter (75%), une augmentation des salaires de départ (72%), une augmentation des salaires des jeunes diplômés (70%), une augmentation (69%) et des primes spéciales. comme le Value Share Bonus (69 %).
En plus de la hausse, 61% des entreprises ont mis en place des actions pour offrir plus de flexibilité et de télétravail à leurs salariés, plus de la moitié (55%) ont pris des mesures pour favoriser la diversité, autant qu’inclure, parfois jusqu’à l’absurde ! Ils prévoient également d’améliorer l’expérience employé (47 %), d’offrir des programmes de santé et de bien-être à leurs employés (33 %), ainsi que d’accroître leurs efforts de formation et de développement de carrière (26 %).
Enfin, si tous les salaires en France n’augmenteront pas, seuls 2 % des chefs d’entreprise français interrogés indiquent que les salaires n’augmenteront pas avec leur employeur. De plus, 2023 est probablement le moment le plus probable pour les travailleurs français de demander une augmentation.
L’occasion rêvée de dépasser le tabou dans le pays, selon un sondage réalisé l’été dernier, seuls 59% des travailleurs seraient prêts à demander une augmentation de salaire. La part est faible par rapport à la moyenne mondiale (76%). Et un signe de désespoir pour les Français dont l’univers intellectuel est fortement marqué par le communisme ?
Crédit image : DR (crédit photo)
[cc] Breizh-info.com2022, la livraison gratuite pour copier et distribuer peut être citée et liée à la source originale