
Située à Saint-Dizier, La Pause Sipho est une entreprise qui propose des tables de taille, des appareils d’étirement pour soulager, traiter et prévenir les maux de dos.
Connaissez-vous Siphon ? Si vous êtes sujet aux maux de dos, c’est possible ! La Pause Sipho est une entreprise familiale basée à Saint-Dizier. Roman Remy, qui présente actuellement ses produits au salon Made in France à Paris, revient sur la naissance de l’idée. « L’entreprise a été fondée par mon père, le Dr Denis Remy, qui était médecin généraliste à Saint-Dizier. Dans les années 1980 et 1990, il a inventé ce matériel : une table droite et longue pour soigner les maux de dos.explique Roman Remy, qui dispose désormais d’un espace d’exposition Made in France.
Le brevet a été déposé en 1995 et la société a été fondée en 2006 après recherche, développement et construction du protocole. Le salon Sipho propose une assise ergonomique.
Sipho : des pièces fabriquées en Haute-Marne
Lauréate au concours Lépine, la société Bragarde a également reçu la médaille d’or de la médecine du sport en 2007. Roman Remy travaille avec des kinésithérapeutes, ostéopathes et rhumatologues pour les équiper en direct, mais vend aussi en direct aux particuliers. À cet égard, il participe régulièrement à des salons professionnels pour les professionnels de la santé et du mieux-être. “Je suis déjà allé au MIF en 2018, ça marche bien”, il réalise. Les tables pliantes sont fabriquées près de Lyon, avec des pièces françaises. « Des images ou des empreintes digitales sont produites en Haute-Marne, tient à souligner le chef d’entreprise, Ceri, dans le sud de la Haute-Marne. »
Traitement et prévention
Le principe de Sipho est de réduire, par des étirements, les douleurs dorsales et cervicales. Un outil qui peut être utilisé pour soigner, mais aussi pour prévenir les maladies. « C’est le même principe que l’hygiène dentaire : ça ne prend que quelques minutes par jour ! » Deux minutes le matin et deux minutes le soir comme recommandé. “La table est pliée. Certains l’enlèvent quand ils ont l’impression d’avoir une oreille »ajoute Roman Rémy qui insiste sur le fait que l’exercice se fait en toute sécurité.
Dans son cas, l’entrepreneur fait tester ses outils par des visiteurs. “Ils sont émerveillés ! Même s’ils ne souffrent pas, ils se sentent à l’aise et sentent ce que cela peut leur apporter pour combattre le soi-disant “mal de ce siècle”. »
SCS